Secteur Pastoral
Saint Vincent de Paul en Gâtinais français
Conférence sur le Carême
le mardi 14 février à 19h
à la salle Saint Joseph de Milly la Forêt
par le Frère Jean-Claude Lavigne, dominicain
​
​
​
​
​
Nous avons été très heureux d'accueillir le frère Jean-Claude Lavigne, qui est venu nous parler du Carême. Chacun a pu être encouragé et édifié par ses paroles. Une vidéo de la conférence est accessible en cliquant ici:
​
​
​
​
Vous pouvez également imprimer cette fiche qui nous a aidés dans notre réflexion et servira de support à notre Carême 2023
​
​
Quelques témoignages:
Témoignage 2
Voici ce que j'ai personnellement retenu de cette présentation très claire qui a vraiment parlé au coeur de chacun:
Le carême n’est pas seulement un temps liturgique, un exercice de pénitence, il est un entrainement à vivre au quotidien, pendant quarante jours, pour me conduire jusqu'à la joie de la Résurrection. C’est un chemin, avec toute la part de risques que cela entraine… Il s’agit de me mettre en route, en mouvement, c’est-à-dire accepter de me laisser transformer en créant un vide, un espace (sens du jeûne) dans mon cœur rempli de moi-même pour y laisser entrer Dieu et le frère. Ce chemin, ce temps de désert a déjà été parcouru par Celui qui est mon Dieu, le Christ Jésus : Il s’est lui-même présenté comme étant le Chemin, la Vérité et la Vie. Dans ce temps qui nous prépare à la joie Pascale, il m’appelle à le suivre et dans sa grande miséricorde, il m’attend et me relève à chaque fois que je chute, que je renonce : sa fidélité est de toujours. Par la grâce des sacrements et particulièrement celui de la réconciliation, il me permet de me remettre en route à chaque fois que ma faiblesse humaine, mon péché, m'égare. Il me donne également les armes que sont la prière, sa Parole, la foi pour combattre le mal et les tentations qui conduisent à la mort. Dans ce combat, nous savons que nous pouvons compter sur le Seigneur et dans les décisions que je prends pour vivre ce chemin du carême, je sais que je peux m’appuyer, au quotidien, sur mon épouse et également sur l’entraide spirituelle et fraternelle des frères et sœurs de notre secteur avec lesquels je partage cette aventure.
D.D
Témoignage 3
Le but du carême est d’être en communion avec le Christ mort et ressuscité et se préparer
au triomphe de la vie sur la mort.
Jeûne, prière, connaissance de la Parole de Dieu, et solidarité, justice, fraternité.
Le carême est un Chemin qui symbolise la traversée du désert des Hébreux sortis de l’esclavage
en Egypte ; chemin vécu par Jésus pendant 40 jours dans le désert.
Un chemin présente toujours un risque de chute, mais le Seigneur est miséricordieux et nous
relève ; c’est un temps pour sortir de soi, vers les autres, l’émerveillement, l’étonnement positif
pour avancer, progresser. Le carême est le contraire de la tristesse. Combat contre nos
fermetures, nos péchés, toutes nos tentations mortifères.
Le Chemin, c’est la vie, la vitalité. La foi c’est le triomphe de la vie sur la mort.
Se mettre à la disposition de l’Esprit. Le Seigneur est là pour nous aider à avancer, le
sacrement de réconciliation est là pour pouvoir repartir avec la Miséricorde de Dieu.
. 4 souffles pendant le carême :
- La prière pour être soutenu, et intercéder pour les autres, la contemplation :
« se laisser regarder et regarder le Seigneur, pour que le meilleur puisse advenir ! »
- Le jeûne : c’est créer un espace en nous pour le remplir de Dieu, et des autres.
- La Parole de Dieu : une grâce de Dieu à recevoir
- La fraternité : laisser la place à Dieu ; et préserver la planète Terre.
Du Pape François : « Le jeûne prépare le terrain, la prière l’irrigue, la charité le féconde »
Et complément de Jean-Claude Lavigne : « et la Parole de Dieu donne du sens et de l’élan à
cela ».
F.A
Témoignage 5
Le Père JC Lavigne est un dominicain d'Evry qui vit en communauté. Vice-président des éditions du cerf. Economiste de formation envers les peuples persécutés dans le monde . J'ai apprécié le fait qu'il n'oublie pas le drame que vivent les Hong-Kongais dont on ne parle plus beaucoup.
Historique du Carême:
Autrefois période de pénitence, une évolution a lieu à partir de st Jean-Paul 2 , pape. Chaque année le pape publie un texte qui donne une orientation aux fidèles l'an dernier l'idée était "justice et fraternité" cette année ce sera" contre la violence du monde".
Sens du Carême:
C'est un chemin qui doit nous transformer. Ce chemin est long et risqué (cf les hébreux dans le désert, souvent découragés et infidèles à Dieu.)Il est donc nécessaire de combattre. Le carême est un combat, mais attention! ne comptons pas sur nous même exclusivement. Cette attitude orgueilleuse est une hérésie bien connue de l'Eglise (pélagianisme) Il faut dans ce chemin qui nous transforme, écouter l'Esprit. Si nous nous décourageons, si nos bonnes résolutions s'effritent, si nous chutons, ayons confiance en l'Esprit , nous repartirons, car Dieu est miséricorde.
Comment cheminer durant le Carême?
4 armes nous sont données par l'Eglise:
-la prière
-le jeûne qui n'est pas que la privation de nourriture: c'est un moyen de creuser en nous un vide, nous qui sommes pleins de tas de trucs, et de faire de la place pour Dieu.
-la lecture de la Parole de Dieu , qui est plus simple que ce que l'on croit souvent- Dieu est un ami qui nous parle en ami.
-la fraternité: laisser une place à l'autre, à notre prochain dans notre vie. Donc creuser en nous, nous transformer. Nous sommes trop pleins en général.
Conclusion: Tout n'est pas BIEN , mais tout n'est pas MAL. Acceptons dans la vie ce mélange.
C.R
Notre vie est parsemée de bénédictions qu’il faut apprendre à reconnaître car elles sont la source d’une vie heureuse, d’un art de vivre chrétien, d’une sagesse évangélique pour chaque jour. Jean Claude Lavigne nous invite ici à prendre au sérieux la bénédiction pour s’élancer avec elle sur les chemins de la vie que chaque livre de la Bible a déjà balisés.
Prêtre dominicain, il était le prieur du Couvent de l'Annonciation à Paris (VIIIe).
Il a vécu en communauté mixte avec des handicapés et dans différents couvents de France et d'Afrique. Il a enseigné et a dirigé differentes associations, en particulier Economie et humanisme, l'association fondée en 1941 par le dominicain Louis-Joseph Lebret et Espace à Bruxelles.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur la vie religieuse, la vocation et l'engagement religieux.
Il traite aussi des problèmes économiques, éthiques et sociaux des migrations, ou du développement durable.