La prière des mères est née en Angleterre, en 1995, à l’initiative d’une maman, Véronica Williams, profondément touchée par les problèmes et les dangers auxquels sont confrontés les jeunes de nos jours.
Depuis, ce mouvement a fait des émules : il existe dans 148 pays.

Sur notre secteur, un petit groupe a vu le jour, il y a 6 ans. Nous nous retrouvons chaque samedi, en l’église de Maisse, afin de confier nos enfants, les prêtres, nos époux, les soucis du monde ; nous rendons également grâce à Dieu pour toutes les bénédictions données. Nous nous aidons d’un petit livret spécial prière des mères qui nous aide à entrer dans cette prière d’abandon à travers l’invocation à l’Esprit Saint, la louange, le partage de l’Evangile du jour. En résumé cette prière est basée sur la certitude que Dieu nous aime et sur notre confiance en Lui, et en son action dans nos vies. Au fil du temps, la paix du Christ vient habiter nos cœurs.

 

« Il m’est important de dire que la Prière des mères et la fidélité à ce rendez-vous ont fait de moi une meilleure maman. Bien sûr, je ne suis pas parfaite loin de là, mes enfants peuvent en témoigner. Cependant, je ne peux que constater que la maman angoissée maladivement qui aurait sans doute étouffé ses enfants à force de craintes et de précautions, est entrée dans la confiance et j’ai pu laisser mes enfants s’épanouir sans, j’espère, leur imposer mes limites et mes propres désirs pour eux. J’ai pu prendre conscience que ce sont d’abord les enfants du Seigneur, qu’Il me les confie donc qu’Il me fait confiance et qu’Il les connait mieux que moi-même. Remettre chaque samedi mes enfants entrent ses mains, c’est Lui faire confiance pour tout ce qui les concerne à tous les niveaux, c’est un acte de Foi qui me donne la Joie. Cela prend du temps de lâcher peu à peu tous les oui « mais »….. Jésus est tellement doux et patient avec nous que chacune à notre rythme nous marchons vers Lui. Mais cela a aussi un effet sur ma vie spirituelle car on entre dans la confiance et l’abandon pour une chose puis une autre, je découvre le sens de « ta volonté et non pas la mienne ». On découvre également la puissance de la relation fraternelle et combien on peut s’appuyer dessus, c’est une force supplémentaire au milieu de nos soucis ou inquiétudes. Je rends grâce à Dieu pour celles qui ont initié ce mouvement, pour celles qui font naître des groupes, pour mes sœurs de ce groupe. Amen ! » une maman

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